frissons d'Afrique

ces étoiles que je vois sont elles vues par d'autres que moi ? les voient ils se refléter sur le lac Victoria ou sur le Tanganyika? comme des yeux dur nous protecteurs et bienveillants précieux et éternels comme des diamants. voilà qu'une bécasse entre dans l'eau, confiante. son regard jaune devenu bleu comme l'agapanthe elle avance d'un pas puis de deux friture en tête se fera-t-elle ravir le butin par une alouette? le soleil part se cacher comme une reserve d'or. les silures breèchent pour attraper ce lointain trésor ce fennec qui si tard se promène en vue d'un bon repas celui qui emplit son estomac est toujours celui qui ne dort pas un troupeau d'impalas se hâte au bord de l'eau pourvu que l'hippopotame se contente de faire le beau des effluves de citronnelle et de vetiver feront toujours bon ménage L'harmattan souffle contre l'échine de la faune sauvage la rage du lion n'a d'égale que celle du piment il suffira d'un seul mauvais esprit pour que chargent mes éléphants un girafon naîtra au Kenya, un gorille criera au Congo et sur un feu s'épouseront les ignames et la poudre de gombo.